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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 15:31

       Depuis février j'accueille ma première stagiaire. Je ne sais pas encore si je vais par la suite vous reparler d'elle donc dans le doute, je vais la prénommer Murielle.

 

Murielle a 23 ans et est en 2e année. Elle fait ses études d'assistante sociale dans l'école où j'ai suivi ma formation. Lorsque j'ai reçu sa demande de stage, j'ai fait comme pour les autres : je l'ai lue vite fait et puis je l'ai mise de côté, dans le tas avec toutes les autres, sans intention d'y répondre tout de suite.

 

Puis j'ai reçu un mail de ma chef qui avait pour objet « stagiaire », ce qui a attiré ma curiosité. Dans ce mail, elle m'expliquait que cette jeune fille devait effectuer son stage initialement ailleurs, mais faute de budget, celui-ci s'est annulé à la dernière minute. Murielle se trouvait donc en retard d'un mois dans son stage vis à vis de l'ensemble de sa promotion et l'appel au secours était donc lancé.

 

Comme toute bonne Sainte Rita, je me suis donc dévouée pour me lancer dans cette folle aventure mais non sans quelques appréhensions. Je n'exerce mon métier que depuis moins de quatre ans et un tourbillon de questions en découle :

 

  • Suis-je capable de transmettre, d'apprendre, de faire découvrir mon métier correctement ? 

  • Est-ce que je maîtrise suffisament mon métier ?

  • Est-ce que j'ai la prestance d'une formatrice ?

  • Est-ce que je suis suffisament organisée, professionnelle pour laisser quelqu'un voir mon travail cinq jours sur cinq ?

  • Et si je n'y arrive pas ?

 

Alors que je commençais à me sentir à l'aise dans mes fonctions, dans l'association et dans l'équipe qui m'entoure. Alors, et oui j'ose le dire, que j'avais (enfin!) confiance dans le boulot que je produis, voilà qu'une simple candidature vient tout bousculer.

 

Le week-end avant l'arrivée de Murielle, j'ai quasiment appris par cœur son livret de stage. Pour me rassurer, pour être sure de savoir à quoi je devais lui servir. Mais je dois avouer, je me suis retrouvée un peu perdue. Exactement le même sentiment que lorsque j'étais étudiante et que je découvrais mon propre livret de stage (qui au passage est resté exactement le même pour celui de Murielle).

 

Des mots qui torturent m'ont sauté aux yeux : « posture professionnelle », « éthique », « déontologie »... Des mots que je n'ai jamais vraiment compris ! Cette boule au ventre... Je ne l'ai plus ressentie depuis l'obtention de mon diplôme, symbole de ma libération du monde « scolaire ». Maintenant, je ne suis plus « notée », « évaluée », « jugée » sur mon travail. Je ne risque plus l'échec, je suis embauchée. L'évaluation annuelle que je fais avec ma chef chaque année ne met pas mon futur en jeu, je n'ai rien à perdre.

 

Ma peur du jugement revient...

 

Mon premier jour avec Murielle, j'ai vite été rassurée en voyant que je l'impressionnais ! Hahaha, ce sentiment de pouvoir m'a requinquée! Je me suis revue à sa place, il n'y a pas si longtemps que cela, à mon premier jour de stage de 2e année.

 

Un petit cartable bien rempli, une trousse débordant de stylos neufs et de fluos qui fonctionnent, un bloc note à l'odeur de nouveau, la règle de 20 cms sortie pour souligner la date du jour, les lunettes sur le nez... Murielle est en face de moi, stressée et attend que je prenne la parole.

 

Une pile instable des dossiers de mes suivis à ma gauche, mon fax qui n'arrête pas d'imprimer des pub pour un système de sécurité à tarif réduit à ma droite, mon calendrier de 2009 positionné au centre de mon bureau et qui me sert de sous-main, sous mes mains justement et mon stylo feutre bleu ouvert, en train de séché... Je sais que je dois prendre la parole mais je ne sais pas ce que je dois dire.

 

« Et bien voilà, nous y sommes, ton premier jour. » Les festivités sont lancées. A compter de cette phrase, je ne vais plus m'arrêter : présentation de l'asso, de mon boulot, organisation de la semaine, questions-réponses... Jusqu'à ce que ma gorge me rappelle que quand on parle plusieurs heures de suite à un moment, il faut boire. Ca tombe bien, il est déjà 17h30, première journée terminée.

 

Toute la semaine défile et chaque soir je rentre avec des maux de tête et le cerveau fatigué. Sans cesse expliquer pourquoi je fais ça et pas autre chose dans cette situation, d'où vient ce dispositif, pourquoi ce monsieur n'a pas droit à telle aide, je n'imaginais pas cela si prenant.

 

Murielle est une stagiaire très intéressée, curieuse et qui montre qu'elle a bien l'intention de retirer un maximum de son stage auprès de moi. Ses interrogations sont certes épuisantes mais me remettent aussi en question. « C'est vrai tiens, pourquoi je fais ça et pas autre chose pour ce monsieur ? » Je me rends compte que j'ai beaucoup d'automatismes. Alors depuis, je tente de faire attention et de prendre de nouveau le temps d'analyser davantage les situations.

 

Comme quoi, c'est sympa quand même une stagiaire !

 

 

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 15:14

Chers lecteurs, trices ;

 

Et oui je suis toujours en vie ! Je tiens à vous remercier pour vos mails me demandant des nouvelles et pour vos inquiétudes quant à la survie de mon blog.

 

Rassurez-vous je n'ai aucunement l'intention d'abandonner l'écriture et encore moins, la publication de mes bafouilles. Depuis plusieurs mois, comme je vous l'ai déjà dit dans un article précédent, il m'est compliqué d'écrire régulièrement.

 

Sans m'étaler, j'ai des projets personnels plein la tête (peut-être que j'en parlerai plus tard... Je me tâte), une vie assez remplie et lorsque j'ai un peu de temps pour me reposer, j'en profite pour cocooner. Ce n'est pourtant pas l'inspiration qui manque mais bel et bien le temps.

 

Je réfléchis d'ailleurs à une nouvelle rubrique, dont je n'ai pas encore trouvé le nom, mais qui me permettrait de vous raconter sous forme de courtes brèves mon quotidien, un peu dans le genre du site "Vie De Merde". Pour les personnes qui sont dans mes contacts Facebook, vous connaissez déjà ces brèves que je publie régulièrement mais je pense à vous, les autres, qui n'ont pas accès à ces petites apartés humoristiques et j'ai très envie de les partager avec vous.

 

Alors je réfléchis, intensivement, et d'ici quelques jours (semaines ?) sans doute que vous verrez une nouvelle rubrique !

 

Lors de ma dernière publication j'avais annoncé tout un programme que je n'ai pas su tenir (v'là ce qui arrive quand on est gourmande !), mais je ne l'oublie pas, donc patience.

 

Continuez de venir jeter un petit oeil de temps en temps, vous pouvez aussi vous inscrire à la newletter qui vous permettra d'être informés par mail dès qu'un nouvel article sera publié ici.

 

Bon week-end à tou(te)s et à très vite !

 

Votre tante sociale !

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 12:06

La mort...

 

Un sujet qui m'a toujours semblé délicat, compliqué, à la limite du surnaturel. Je ne crois en aucune religion et pourtant, lorsqu'il s'agit de la mort, j'aime l'idée d'imaginer qu'il se passe quelque chose après. J'aime me dire que ce proche, ce voisin, cet ami qui s'en va, certes il ne reviendra plus, mais qu'il ne part pas si loin que ça. Certainement que cela me rassure.

 

Je me suis volontairement tenue éloignée des démarches à effectuer, des traditions et rituels qui s'appliquent lors d'un enterrement. Même lorsque celui-ci concernait l'un de mes proche. D'ailleurs, j'ai toujours fui comme la peste les enterrements.

 

Depuis mon premier emploi, j'ai fait face à quatre décès de personnes que j'accompagnais. Malgré la distance professionnelle que j'imposais entre ces personnes et moi ; malgré le fait que parfois j'ai eu envie de les secouer, je me suis énervée sur ces personnes, je me suis attachée, je les ai parfois portées à bout de bras, je me suis souvent démenée pour elles en tentant désespérement d'améliorer leur quotidien. Qu'elles aient choisi de décéder ou que la maladie, l'âge aient eu raison d'elles, à chaque fois j'ai ressenti la même chose : une impression d'échec, parfois de la tristesse.

 

Mais cette fois c'est particulier.

 

Monsieur Khenafou est un ancien migrant de 90 ans. Très malade depuis des années et l'âge avançant plus vite que la lumière, il sent la fin venir. Il a tout fait. Il a été militaire et a fait la guerre d'Algérie, a travaillé dans les mines du Nord, dans la manufacture et j'en passe. Des métiers pour lesquels à l'époque on ne se protégeait pas autant qu'aujourd'hui. Entre l'amiante, le charbon, les blessures de guerre, le tabac à rouler et à chiquer, il cumule les conséquences du passé.

 

C'est donc lors d'une visite à domicile que le sujet s'est imposé. Il fallait que je sache, au cas où. Très mal à l'aise et ne sachant pas comment aborder la chose, je me suis lancée :

 

- Vous me parlez souvent de votre santé qui se dégrade, de votre âge qui avance. Je dois vous poser une question qui n'est pas agréable. Avez-vous pensé au jour où... euh... il vous arriverait quelque chose ?

 

- Oui, oui. Tu dois téléphoner mon médecin, il me connait bien.

- Oui... Mais je voulais savoir si vous aviez réfléchi à... au lieu où vous voudriez aller...

- Bah à l'hopital d'ici, ils ont l'habitude, ils ont mon dossier !

- Non, je ne parle pas de soins ou d'hospitalisation. Je veux dire... euh... Est-ce que vous avez réfléchi à ce que vous aimeriez qu'on fasse pour vous lorsque vous serez décédé ?

- Bah si je suis meurs, y'aura rien à faire pour moi puisque je suis meurs.

- Si, il y a des choses à faire. Il faut qu'on sache si vous souhaitez repartir au pays, rester ici, si voulez être enterré ou...

- Mais si je suis meurs tu fais qu'est-ce que tu veux. Je pourrais plus rien dire, je suis meurs !

- Justement, c'est pour ça que je souhaite savoir avant ce que vous souhaitez. Ce serait bien qu'on prépare tout ça, comme ça vous choisissez si vous souhaitez une cérémonie ou pas, si vous voulez respecter les traditions musulmanes, etc...

- Mais tu savais, je connais pas tout ça. T'as les catalogues ?

- Non je n'ai pas de catalogues mais si vous souhaitez, je peux aller chercher des plaquettes de pompes funèbres et on y regarde ensemble.

 

Mon tour des pompes funèbres du coin a débuté de cette façon. Ne maîtrisant pas vraiment le vocabulaire lié à la mort, un gérant de pompes funèbres m'a alors prêté généreusement un catalogue des produits qu'ils proposent à ces clients.

Muni de mon catalogue, je suis retournée voir monsieur chez lui. J'appréhendais ses questions, qu'il me demande conseil sur les choix à faire alors que je n'y connais absolument rien du tout !

 

Tout naturellement il s'est saisi du catalogue, s'est assis à côté de moi et a commencé à feuilleter l'énorme bouquin. D'abord silencieux. Puis... Comme deux copines qui regardent le catalogue de la Redoute, les commentaires ont fusé et les rires ont brisé le silence :

 

- C'est cher ! Y font pas les soldes à la pompe ?

- Euh... Non ! C'est vrai que ce serait bien quand même !

- Je crois que le matelas dedans il est encore mieux que mon matelas. Je vais mieux dormir là dedans !

- (Rires) Certainement ! Vous avez vu celui là, il peut s'ouvrir à ¾, comme ça on peut voir votre tête qui dépasse.

- Hahahaha, je peux voir les gens ! Il est beau... j'aime pas les poignées et c'est trop grand pour moi. Je suis petit tu sais, je chausse du 40 ! Mais... Je me pose une question.

- Dites moi

- Si la boite elle est fermée, comment que je vais respirer ?

- Euh... Bah vous ne respirerez plus puisque « cette boite » comme vous dites, vous n'y serez que lorsque vous serez décédé. On ne fait que préparer à l'avance mais on va pas commander tout cela maintenant, on ne peut pas.

- Ah parce que je me demandais où j'allais ranger la boite !

 

Et c'est ainsi que nous avons choisi « la boite » de ce monsieur. Très curieusement, j'ai trouvé cela amusant.

 

Comme quoi, on fait toute une tragédie de ce qui touche de près ou de loin à la mort. Mais avec de la simplicité, un peu d'humour et beaucoup de dédramatisation, les sujets les plus difficiles semblent tout de suite moins graves.

 

Evidement, j'ai conscience que cela n'est pas possible avec tout le monde. Ce monsieur par sa méconnaissance m'a permi de voir les choses avec légèreté.


Ce ne sera pas le cas à chaque fois... Prochaine fois que je redoute déjà...

 

        pompes-funebres.jpg

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 18:40

 

Il y a quelques mois, je vous avais présenté Rafiky (Cf : Le rhume de Rafiky) .

 

Lorsque je travaillais en foyer de travailleur migrant, j'accompagnais alors ce grand sage sénégalais quotidiennement. Je me suis vite attachée à ce personnage peu ordinaire.

 

Le rêve de Rafiky était de retourner au pays. Il en parlait tous les jours avec nostalgie. 20 ans qu'il n'avait pas vu sa femme sénégalaise, ses grands enfants... et n'avait jamais vu ses petits-enfants autrement qu'en photo.

 

Ce projet lui tenait à coeur.

 

Je m'en suis presque fait une mission : l'aider à réaliser ce rêve.

 

Chaque mois, je l'accompagnais à La Poste pour retirer 80€ qu'il glissait dans sa tirelire en forme d'avion, ses économies pour partir...

 

Chaque jour ou presque, je l'aidais à se préparer à ce grand voyage : nous regardions des photos de Coumbaloulou, son village, et des vidéos que nous trouvions sur internet, nous téléphonions à sa femme, ses enfants, il s'entraînait ainsi à pratiquer de nouveau le wolof, son dialecte.

 

Il craignait que son village ait trop changé en 20 ans et qu'il n'y retrouve plus ses repères.

 

Le temps a fait son effet : la tirelire en forme d'avion s'est transformée en billet d'avion, un aller au départ de Paris. Rafiky a suivi mes conseils : pour le retour, il prendra son billet sur place, quand il souhaitera revenir.

 

Je ne lui ai jamais dit ouvertement pourquoi, je pense qu'il avait compris.

 

La veille du grand départ, Rafiky m'a téléphoné au bureau. Je ne travaille plus au foyer de travailleurs migrants, mais toujours dans la même association. C'était important pour lui que je puisse l'accompagner jusqu'à son départ, il voulait me remercier et m'informer de son départ. Me dire au revoir :   "Ba suba ak jam" puis il a ri de son rire très communicatif.

Il m'a expliqué qu'il avait le sentiment que son coeur se divisait en deux : une moitié heureuse de retrouver enfin ses origines, l'autre moitié triste de quitter le foyer et effrayée de l'inconnu. Il ne trouvait pas les mots pour me le dire mais il avait très peur.

Il a aussi pris l'adresse de mon nouveau bureau pour m'envoyer une carte postale.

 

Je lui ai donné l'adresse, mais je savais déjà.

 

Si j'avais pu l'emmener jusqu'à l'aéroport, je pense que je l'aurai fait. Mais c'est son "neveu" de religion qui s'en est chargé, ma chef n'aurait jamais accepté les frais de déplacements !

 

Du haut de ses 89 ans, ce cher Rafiky est monté dans l'avion, innondé d'émotions, partagé entre l'excitation du voyage et certainement ce sous-entendu que nous n'arrivions pas à verbaliser, l'un comme l'autre, mais qui nous trottait dans la tête.

 

Je l'ai accompagné le plus possible. Sans doute qu'en plus de sa demande, j'en avais besoin moi aussi au fond de moi.

 

Rafiky est parti... il ne reviendra plus. Nous le savions tous les deux. Cet au revoir était un adieu.

 

Ce qui me brise le coeur quand je pense à lui, c'est que son rêve ne s'est pas réalisé, si prêt du but pourtant...

 

Car c'est dans l'avion, dans son sommeil, que Rafiky est décédé...

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26 décembre 2011 1 26 /12 /décembre /2011 17:03

Aujourd'hui, j'ai pris une grande décision : j'ai rangé mon bureau !

 

Vue du fond :

 

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1 : Affiche permettant de décorer tout en faisant bureau d'assistante sociale, avec de grands messages de prévention qui font peur...


2 : Armoire contenant les 91 dossiers dont j'ai la charge. Ainsi qu'un rayonnage spécial "fourre-tout" au 3e !


3 : Désodorisant "sent bon" régulièrement indispensable après les rendez-vous...


4 : Le coin cadeaux des résidents. Le bourriquet est mon cadeau de bienvenue, je ne sais pas s'il avait un message derrière.


5 : Carton à archives contenant les dossiers des résidents ayant quitté le foyer, autrement appelé le carton "j'en fais quoi de celui là ? Bah je vais le mettre sur la chaise tiens ! "

 

Vue de profil :

 

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1 : Casiers permettant de trier les courriers, fax, mails et articles dont je ne sais pas quoi faire, selon une hiérarchie très précise : les "je lirai ça plus tard", les "je vais le garder on ne sait jamais", les "Bon ça j'en fais quoi ? Je vais le mettre là", et enfin, les brouillons.


2 : LE panneau d'affichage avec les tous les barèmes divers et variés de mes amis CPAM, Pôle Emploi et autres CARSAT, les cartes postales reçues des résidents repartis au pays en vacances, les faire-part des collègues...


3 : La méga tasse à thé, indispensable pour lutter contre la famine de 10h et de 16h.


4 : Mes autres fidèles amis les post-it, qui d'habitude font le tour de mon écran, qui me permettent de me souvenirs de ce que je dois faire !


5 : Mon fond d'écran : " Les assistantes sociales apportent aux familles joie et santé ", affiche du ministère de la santé (1945 ?). Pour me rappeller mon métier quand je m'en souviens plus !

 

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Bonus : vue de l'entrée :

 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 09:28

Un petit passage matinal et motivé sur mon blog aujourd'hui : et oui, ce soir c'est Noël !

 

Comme chaque 24 décembre, je retrouve mon âme d'enfant... Bien qu'elle ne soit jamais très loin de moi.

 

Ma valise est prête, les cadeaux sont emballés, mes desserts n'attendent plus que d'être mangés. Je profite donc de ce temps libre avant le départ pour la mer du Nord, où je réveillonne ce soir, pour venir vous rendre visite.

 

Plein d'évènements se sont passés depuis mon dernier article, j'ai dans la tête de quoi vous faire rire, réagir, voire peut être même vous toucher. Et devinez quoi ? La semaine prochaine, je suis en congé et de surcroit, je n'ai absolument rien prévu d'autre que de vous préparer plein d'articles !

 

Alors pour vous faire patienter jusqu'à la semaine prochaine, je vous fais une petite "bande annonce" des articles à venir :

 

- Je vous donnerai des nouvelles de Rafiky ( Cf :  Le rhume de Rafiky )

- Je vais tenter de définir deux nouvelles expressions dans le "Dico des sociaux".

- Vous apprendrez comment j'ai appris à un résident à apprécier les surgelés.

- Nous fêterons les 1 an de mon blog, en retard...

- Je vous ferai "vivre ma vie d'handicapé".

- Vous ferez connaissance avec Voromann Keo, un nouveau personnage.

- Et enfin, je vous présenterai le Jean-Claude Vandamme de mes suivis.

 

Tout un programme donc. J'ai hâte de lire vos commentaires !

 

En attendant tout cela, je tiens à partager avec vous deux chansons :

 

- Celle-ci parce qu'elle me donne envie de sauter partout mais, vous le découvrirez la semaine prochaine, c'est délicat pour moi en ce moment de sauter partout alors, faites-le pour moi :

 

 

 

- Cette chanson parce que : Petit un, quand même, n'oublions pas que Mariah Carey a tenté de jouer un rôle d'assistante sociale dans le film Precious. Petit deux, parce qu'un noël sans Mariah, c'est comme un couteau pour la purée... Et enfin petit trois, parce que ça me fait penser aux Kinder...

 

 

 

 

- Et enfin, pour les personnes en panne d'inspiration et pleine panique pour ce soir. Si vous n'avez pas de cadeau à offrir, voici LE cadeau le plus authentique de tous, qu'un ami m'a offert ce matin (spéciale kasdédi).

 

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Je vous souhaite à tous de passer un trèèèèèèèèèèès bon réveillon de noël et je vous retrouve la semaine prochaine !

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 16:04

L’automne… quelle joie, n’est-ce pas ?

 

J’aime bien cette saison mais je déteste l’état dans lequel elle me met. Oui, la bonne excuse me direz-vous, il faut bien un coupable autre que moi-même, je ne peux pas TOUJOURS porter le chapeau !

Je vis assez mal les changements de saison en fin d’année. L’automne, l’hiver… Le froid, les lèvres gercées, les gros pulls en laine qui rendent les cheveux électriques, et les pare-brises à gratter… esprit-malin-miroir.jpg

 

Depuis le début du mois je me sens fatiguée, un peu lassée de tout, un état constant au boulot mais qui disparaît instantanément quand je rentre chez moi. Chaque matin lorsque je quitte mon lit, ma couette me dit « s’il te plait, ne m’abandonne pas encore une fois » et ça me fend littéralement le cœur alors j’ai tendance à la consoler, me re-glisser sous elle, même si je suis en retard, juste quelques minutes. Et après, durant toute la journée, je pense à elle. Elle me manque tout particulièrement juste après le repas du midi, quand je bois mon thé et que ma digestion est en plein rush.

 

Je m’égare un peu, je ne pensais pas faire un article sur cette folle passion que je vis avec ma couette mais bien de vous parler de mes doutes du jour : je crois qu’il y a un esprit malin dans mon bureau. Mais pour cela, je dois d’abord revenir à mon état lié au changement de saison, je ne tiens pas à passer pour une folle !

 

Comme je le disais plus haut, je suis constamment fatiguée. Pour remédier à cela, je n’hésite pas à sortir l’artillerie lourde : gelée royale bio pure et bien dégueu avant le petit déj pour me protéger des microbes, cure de vitamines grâce aux kiwis, oranges et autres légumes, masque de beauté au yaourt et aux concombres pour les cernes, gousse d’ail émincée sous l’oreiller au coucher pour favoriser le sommeil et je vous en passe. Mais rien n’y fait, je reste quand même fatiguée.

 

Imaginez donc. Je suis déjà de nature tête en l’air, alors quand la fatigue s’en mêle, ça donne des résultats cocasses :

-          Je cherche le pain dans le frigo

-          Je mets mon sachet de thé directement dans la bouilloire et sans eau

-          Je renverse presque quotidiennement mon thé au ptit déj, mais maintenant j’anticipe je mets des bâches sur mon canapé et ma table !

-          Quand on me parle, j’acquiesce mais j’oublie quelques minutes après…

-          Je perds des affaires…

 

Voilà où je voulais en venir.

 

Je perds mes affaires. J’oublie des choses…

 

Mais évidement ce n’est pas moi ! Je suis bien trop organisée et ordonnée pour que ce soit de ma faute. Et comme je suis seule dans mon bureau, il y a forcément un coupable extérieur.

Alors j’en déduis qu’il y a esprit dans mon bureau, et je dirai même plus, un esprit malin puisque je ne le croise jamais, qui joue avec mes nerfs.

 

Je pose mon stylo à côté de mon téléphone. Je prends un dossier dans l’armoire. Je veux reprendre mon stylo… mais il n’est plus à côté du téléphone.

 

Je soulève toutes les feuilles traînant sur mon bureau, regarde par terre, sur mon siège… J’examine de loin l’ensemble de mon bureau, au cas où… Rien… Je ne trouve rien, mon stylo est porté disparu.

Je résous alors le problème très rapidement : je vais chercher un nouveau stylo, le glisse dans ma poche.

Puis je reviens dans mon bureau, le téléphone sonne. Je m’empresse de décrocher, je cherche des yeux un stylo (j’ai déjà oublié que j’en ai un nouveau dans la poche) et j’en trouve un à côté de téléphone. Ca tombe bien !

La conversation terminée, je constate que j’ai un stylo dans la main, un dans le dossier éparpillé sur mon bureau et un dans la poche…

 

Il y a donc forcément un esprit dans mon bureau qui me joue des tours, je ne vois pas pourquoi je m’amuserai à me piéger toute seule… Comme le disent Eric et Ramzy : « Nous ne voyons pas d’autre explication. »

 

 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 17:32

Petite introduction :

 

Je tiens à préciser que dans cet article je n'y vais pas de main morte sur le fonctionnement de la clinique psychiatrique où je travaillais ainsi que sur le comportement de certains collègues. Cela neconcerne que ma propre expérience et je ne fais pas de généralité. De plus, compte-tenu de l'objet de l'article, j'utilise beaucoup l'ironie pour dédramatiser les choses, mon but n'étant pas de faire pleurer dans les chaumières mais de mettre la lumière sur ce qu'il pourrait arriver à tout le monde.

 

Bonne lecture !

 

 

 

 

Monsieur Idouapartir est un patient de la clinique psychiatrique. Depuis maintenant deux ans, il est hospitalisé pour une grave dépression survenue à la suite d'une rupture sentimentale. Cela ne fait « que » deux ans qu'il est dans les locaux et déjà, on peut dire qu'il fait partie des meubles.

 

Il est connu de tous les patients, surtout des patientes d'ailleurs. Dans son fidèle apparat, tong/short/chemise hawaïenne, il ère dans les couloirs de la clinique. Il ressemble à un touriste du Club Med qui tente de « conclure ». Et contrairement à Jean-Claude Dusse, il s'avère que pour lui ça fonctionne ! Comme quoi, entre service psychiatrique et agence matrimoniale, il n'y a qu'un pas.

 

Autant dire que ce monsieur se sent bien à la clinique. A tel point, qu'il a décidé après deux mois d'hospitalisation de rendre son logement. Pourquoi payer un loyer alors qu'il n'y vit pas ?

Il y est chez lui. Un chez lui « gratuit », qui commence à déranger le psychiatre en charge de son suivi.

 

Un matin, comme à mon habitude, je relève le courrier dans mon casier. Ne travaillant qu'à mi-temps pour cent patients, mon casier souffre du syndrome des tupperwares. Vous savez, (je suis sure que ça n'arrive pas qu'à moi) lorsqu'on ouvre le placard pour prendre un tupperware et que la magnifique montagne de boîtes, très étudiée pour ne pas tomber, s'écroule littéralement sur votre nez... Et bien, c'est qu'il se passe avec les courriers dans mon casier. Donc, comme tous les deux jours, je me prends la masse de courriers sur le nez. Et c'est en ramassant la dizaine de lettres au sol, que je tombe sur un morceau d'article de journal, plus précisément de la page des petites annonces, avec écrit au stylo dessus :

 

«  Concernant la chambre n°123, doit partir. Pas de CMU, pas de mutuelle, plus malade mais encore dans le service. Lui trouver un logement ce mois-ci »

 

Le genre de petit mot que j'adore. Analysons son contenu :

  • Pas de signature, mais au regard de l'écriture, ça doit être un médecin.

  • « La chambre 123 »... Hmm hmm, un médecin qui ne connaît pas le nom du patient.

  • « Plus malade mais encore dans le service »... Parce que c'est à moi de décider quel patient peut sortir ou pas ? Il s'agit d'un médecin qui ne connaît pas son boulot.

  • « Lui trouver un logement ce mois-ci »... Et c'est un médecin qui ne connaît pas la difficulté de trouver un logement quand on a ni emploi, ni ressource !

 

L'auteur de ce mot doux identifié, je m'en vais à sa rencontre.

 

Le docteur Jesuibiento- Alaretraite, est, comme son nom l'indique en fin de carrière. Il s'agit du type d'homme qui a le don d'agacer (en tout cas, moi ça m'agace) : très sur de lui, séducteur, qui n'a pas besoin d'écouter les patients pour deviner ce qu'ils ont, qui vous fait des transmissions sur des bouts de cartons à pizza ou d'articles de journaux, et qui facture des consultations aux patients en permission de sortie (donc à des patients qu'il n'a pas vu)

 

Ce médecin m'explique alors qu'il juge l'état de santé de monsieur Idouapartir stable depuis un long moment et qu'il serait temps qu'il quitte la clinique. D'autant plus que ce monsieur est « logé, nourri, blanchi aux frais de la princesse depuis des mois » puisque le forfait hospitalier n'est payé par personne. Et qu'il s'agit là d'un patient « non rentable pour la clinique ».

 

Le décor est posé.

 

Le jour même, je m’attelle à la tâche. Durant plusieurs mois, je recherche activement une solution de sortie pour ce monsieur : j'épluche les petites annonces, je dépose des demandes de logement chez tous les bailleurs sociaux du territoire, je contacte les CHRS et les résidences sociales.

Et cela porte ses fruits :

  • 2 propositions de logement en HLM : monsieur les a refusées, il voulait absolument un balcon !

  • 1 place en résidence sociale : refusée par monsieur qui n'avait pas envie de se retrouver « avec des cas-soc »

  • 1 place en CHRS (foyer d'urgence) : je vous laisse deviner sa réponse...

 

Après toutes ces mises en échec, je perds patience. J'explique à ce monsieur qu'il ne trouvera pas tout de suite le logement de ses rêves, que sa facture à la clinique augmente chaque jour, qu'il est en surendettement et que pour éviter d’aggraver sa situation, il serait préférable qu'il accepte cette place en CHRS qui est ma dernière carte.

 

Il refuse.

 

Je suis fatiguée. Mes congés approchent.

 

Avant de partir en congés, j'explique mes démarches et ces refus au docteur Jesuibiento-Alaretraite. Il suggère que nous mettions une date ultimatum à monsieur Idouapartir, pour le secouer. Le docteur va se charger de lui annoncer la date butoir, dans deux mois, à laquelle monsieur devra quitter la clinique.

 

Petite aparté : Avec le recul j'ai honte d'avoir cautionné cette histoire d'ultimatum sans même avoir pris le temps de chercher à comprendre pourquoi monsieur Idouapartir mettait systématiquement en échec les solutions de sortie que je lui proposais... Les joies des débuts !

 

Après trois semaines d'absence, me voici de retour à la clinique, les joues rosées par le soleil des vacances, la bonne humeur due au repos. Je vide mon casier... Enfin, il se vide sur moi. Je découvre un nouveau petit mot mystérieux :

 

« Monsieur Idouapartir doit te voir absolument aujourd'hui. Il sort cet après-midi »

 

Il sort ? Trois semaines après l'annonce de l'ultimatum ? Il a trouvé un lieu où loger, bonne nouvelle !

 

Justement, monsieur Idouapartir m'attend dans la salle d'attente. Il veut me voir tout de suite. Il est souriant.

 

Je l'invite à s'installer dans mon bureau, je suis contente pour lui, sincèrement. Je commence la conversation :

  • Alors c'est le grand jour ? Vous sortez ?

 

Monsieur souri.

Se met debout.

Il prend sa respiration.

 

Je ne comprends pas ce qu'il se passe.

 

Il se met alors à hurler, m'insulte. Je tente d'apaiser les choses en lui expliquant que je ne comprends pas ce qu'il veut dire et lui demande de se rasseoir.

 

 

Toujours debout, il lève les bras au ciel.

Devient rouge, la colère monte.

Abaisse ses poings sur mon bureau, en frappant si fort que mon bureau s'écroule sous la force du coup.

 

Mes mains tremblent.

 

Je regarde autour de moi : je suis assise sur mon siège de bureau, contre le mur, avec un bureau effondré à mes pieds. La porte d'entrée se trouve derrière monsieur. Ma fenêtre est à sa gauche, inaccessible.

 

Je sens ce qu'il va se passer. Je vais mourir.

 

Tout se passe très vite, la scène me semble durer une éternité.

 

Il attrape chaque élément de mon ordinateur, les lance contre le mur.

Il hurle, pousse des cris effrayant.

Mon téléphone subi le même sort.

Il prend mes dossiers, les vide par terre.

 

Tout vole autour de moi, je suis incapable de bouger, je le regarde s'agiter, impuissante, contrainte d'attendre que cela se termine.

 

Il prend alors un morceau de mon bureau et me frappe avec au visage. Mon oreille droite siffle. J'ai mal à la tête. Je suis toujours assise sur mon siège de bureau...

 

Il quitte mon bureau. Enfin c'est terminé.

« Je vais la quitter ta clinique, je suis à la rue à cause de toi. Je dors où moi ? Je connais ta voiture, je t'attendrai sur le parking il n'est pas filmé »

 

La porte se ferme. Je suis seule au milieu de tout ça. Je tremble. Les larmes coulent toutes seules sans que je ne réagisse.

 

Pas de collègue. Personne n'est venu m'aider. Je ne peux plus bouger. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, ce que j'ai fait. J'ai horriblement mal à la tête,je m’assois par terre.

 

Soudainement, la secrétaire entre dans le bureau et m'hurle : « Qu'est-ce que tu fous, ça fait vingt minutes que j'essaie de t’appeler, ton rendez-vous t'attend ! »

 

Elle découvre alors les dégats, me voit assise par terre et va chercher de l'aide.

 

Les choses vont ensuite très vite, je ne réalise pas ce qu'il vient de se passer :

  • La police est venue chercher monsieur Idouapartir à la clinique

  • On m'a conduite à l'hôpital pour me soigner et faire constater le coup

  • Je n'ai pas voulu porter plainte contre monsieur Idouapartir.* Ma chef l'a donc fait en son nom à ma place. Je n'ai pas voulu rester à l'hôpital.

  • Devant le manque de solidarité et d'aide des collègues, devant le manque de sécurité que je ressentais désormais au boulot, j'ai exercé mon droit de retrait et le délégué syndical a réclamé un bureau moins isolé. Ce qui n'a pas plu du tout à ma chef qui banalisait la situation « ce sont les aléas du métier » disait-elle. J'ai obtenu un bureau moins isolé mais en contre partie, je devais justifier heure par heure de mon emploi du temps et faire la manche pour avoir un stylo, un nouvel ordinateur et un nouveau téléphone !

  • J'ai eu mal à la tête durant quelques jours, un bel hématome sur la joue, une belle frayeur mais rien de grave.

 

Cet événement, ajouté à la mauvaise ambiance générale dans la clinique et au 90 km qui me séparaient de ce boulot, m'ont conduit à démissionner quelques mois après, le temps pour moi de trouver un nouvel emploi.

 

Il m'a fallu quelques semaines pour ne plus avoir peur d'aller travailler dans cette clinique. Systématiquement une collègue m'accompagnait sur le parking car je craignais les représailles annoncées.

 

Après cet événement, j'ai appris à aménager mon bureau pour pouvoir sortir rapidement en cas de nouvelle agression et je songe à prendre des cours d'escalade pour le cas où, mon futur bureau se trouverait à l'étage !

 

* Après l'agression, j'ai enfin pu savoir ce qui avait conduit monsieur a réagir ainsi (préparez-vous au coup de grâce) : le docteur Jesuisbiento-Alaretraite était allé le voir dans sa chambre la veille pour lui annoncer l'ultimatum dont nous avions convenu... Ou presque. Puisqu'en réalité, il a annoncé que monsieur était exclu de la clinique dès le lendemain, et ce, à ma demande !

Aaaaah que de pouvoir elles ont ces assistantes sociales !

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 14:49

 

A la demande de quelques lecteurs qui commencent à ne plus rien comprendre à mon parcours (je vous l'accorde, j'ai plutôt bien bougé ces derniers temps), je vous dévoile mon CV ! J'espère qu'il vous permettra de mieux situer mes articles que je ne publie pas toujours de manière chronologique.


 

 

Juin 2008

Obtention du D.E.A.S.S.

(Diplôme d'Etat d'Assistante de Service Social)

 

22 janvier 2009 – 11 octobre 2010

Poste d'assistante sociale en clinique psychiatrique adulte à mi-temps

26 janvier 2009 – 1 juin 2011

Pour compléter le mi-temps précédent, poste d'assistante sociale en CMPP (Centre Médico- Psycho-Pédagogique) à mi-temps

 

12 octobre 2010 – 1 juin 2011

Après ma démission de la clinique psychiatrique, poste de travailleur social en FTM (foyer de travailleurs migrants) à mi-temps

 

2 juin 2011 - 30 août 2011

Après ma démission du CMPP et un changement de site, poste de travailleur social en résidence sociale sur le site X, à temps plein pour un remplacement, au sein de la même association que le FTM.

1er septembre 2011 à aujourd'hui

Poste de travailleur social en résidence sociale sur le site Y, à temps plein (poste définitf cette fois), toujours dans la même association que précédemment.

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 14:22

Y'a des jours comme ça.

 

Je me lève et il se passe quelque chose dans mon cerveau, une grande envie pour lui de se venger d'avoir passé une mauvaise nuit peut être...

 

Quoiqu'il en soit, je pose un pied au sol et une petite voix me dit "aujourd'hui, tu seras de mauvaise humeur"

 

Top à la vachette !

Aujourd'hui ça va chier dans la colle, tout le monde va en prendre pour son grade, je vais enfoncer des portes ouvertes et me transformer en casseuse de chips ! Je vais être chiante !

 

Gare à ceux qui vont me faire une blague sur une mèche rebelle ou qui oseront me dire que ma mauvaise humeur est hormonale : je suis susceptible !

 

Et pour cause, rien ne va. L'eau chaude de la douche ne veut pas chauffer suffisament rapidement. Ma garde-robe déborde mais je n'ai rien à me mettre. La bouilloire ne bout plus. Le pot de nutella est vide et soigneusement rangé dans le placard... Le pire c'est que je vis seule ! 

 

Mais ce qui est rassurant dans tout cela, c'est que je m'en rends compte et que j'en ris !

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Suivez les aventures palpitantes et presque quotidiennes d'une jeune assistante de service social...